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Armand Pouliot
Guest

/ #115 Un syndicat et un gouvernement corrompu

2010-12-16 20:13

Je suis très désolé (comme des milliers de fonctionnaires et d'ex-fonctionnaires) de constater depuis des décennies que le syndicat de l'AFPC et du CT est un syndicat qui est au service de l'employeur et non pas au service des employés fédéraux. Il est frappant aussi de constater toute l'ampleur de la corruption qui siège au sein de l'AFPC et du CT et de constater du même souffle que des responsables syndicaux puissent travailler que pour leur chèque de paye grassement sur-payé. Les employés fédéraux n'aurons guère de choix que de former un nouveau syndicat indépendant et transparent s'ils veulent survivre durant les années noirs qui s'annoncent très très difficile, plutôt que de terminer leur vie comme de pauvres esclaves abandonnés à leur triste sort. Va falloir se retrousser les manches.

La nouvelle loi sur la pension fédérale qui prendra effet en 2011 est un projet de loi où chaque employé fédéral sera obligé de faire 35 ans de service ou de prendre sa retraite à 65 ans, ce qui n'a aucun sens envers la nouvelle génération de travailleurs où chacun sera un prisonnier, un esclave et peut être même un employé qui ne connaitra jamais sa retraite en vertue à son âge avancé de départ (65 ans). Il est donc inacceptable qu'un syndicat de la fonction publique fédérale puisse à ce point accepter un tel projet de loi totalitaire de la part des conservateurs. Il est d'autant plus inacceptable que des employés fédéraux puissent se laisser rouler dans la farine sans se défendre, ni dire un seul mot devant un syndicat qui risque d'applaudir encore de telles bêtises comme il l'a fait pour la perte de la prime de départ. Une fois que cette nouvelle loi sera passé en troisième lecture et devant le sénat en 2011, le privé risque d'appliquer en long et en large ce principe dictateur et inhumain. On risque de voir beaucoup de zombies sur la marché du travail dans un futur proche

Conférences de presse s'impose, la mobilisation collective s'impose, un changement de gouvernement s'impose afin de sauver le peu de démocratie qui en reste si nous voulons que nos jeunes puissent s'épanouir en toute quiétude dans leur tâches et responsabilités et dans le respect même des valeurs de la vie.

Ex-employé fédéral